Pendant des siècles, le Népal est resté comme un livre fermé. C’est pourtant dans ce petit pays de légendes, enclavé entre deux géants (la Chine et l’Inde), carrefour mythique sur la route du sel et de la soie, que naquit le Bouddha et que résident encore les dernières déesses vivantes de la planète, les kumari.
Royaume jusqu’à récemment, où le quotidien est encore fait d’histoires de rois, de reines et de princesses, de divinités qui se transforment en animaux, de serpents qui se changent en dieux, de géants, démons et sorcières. Le Népal, c’est aussi le métissage de deux religions, la violente beauté de l’hindouisme tempérée par la sagesse du bouddhisme. Et puis, si l’on vient essentiellement au Népal pour les fantastiques possibilités de trekking dans la mythique chaîne de l’Himalaya, qui culmine à 8 850 m avec le mont Everest, la partie sud du pays permet de côtoyer les éléphants et d’observer les crocodiles, les rhinocéros, voire, si Sa Majesté le permet, le tigre du Bengale. Même si le pays a été durement touché par les séismes de 2015, le patrimoine de la vallée de Kathmandu n’a pas été « rasé ». Comment serait-ce possible dans un pays où le patrimoine architectural est si dense et si riche ? Bref, le Népal reste un endroit béni des dieux. (Source Guide du routard)